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Bataille d'Arras (1940)

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Bataille d'Arras
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de l'avancée allemande du 16 au 21 mai 1940.
Informations générales
Date
Lieu Arras, France
Issue Victoire tactique allemande
Belligérants
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Commandants
Drapeau du Royaume-Uni Harold Franklyn
Drapeau de la France René Prioux
Drapeau de l'Allemagne Erwin Rommel
Forces en présence
74 + 60 chars inconnues
Pertes
35 chars détruits
50-75 tués
170 capturés
300 tués
400 capturés

Seconde Guerre mondiale,
Bataille de France

Batailles




Percées de la Meuse et rupture du front belge :


Tentatives de contre-attaques alliées :


Défense des ports de la Manche et rembarquement britannique à Dunkerque :


Effondrement de la Ligne Weygand, avancée allemande sur la Seine et évacuation des troupes alliées :


Front italien et percée allemande dans le Sud :
Coordonnées 50° 15′ nord, 2° 42′ est

La bataille d'Arras s'est déroulée le durant la bataille de France entre les armées franco-britanniques et la Wehrmacht. Les Alliés rencontrèrent un succès mitigé.

La contre-attaque d'Arras était une tentative alliée de contrecarrer l'avancée allemande qui se dirigeait vers le nord de la France.

En mai 1940, pendant la première partie du Westfeldzug, l'armée allemande (Wehrmacht) avait envahi une partie du nord-est de la France. Le 18 mai, Cambrai tombe aux mains des Allemands ainsi que Saint-Quentin tandis que Péronne l'est bientôt, les restes de la 9e armée française et le général Giraud sont faits prisonniers par l'ennemi[1],[2].

Le plan britannique dont l'idée d'origine germe lors de la conférence d'Ypres était donc d'effectuer une contre-attaque à partir d'Arras afin de retarder le Blitzkrieg des forces allemandes.

Ordre de bataille

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Forces alliées

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Forces allemandes

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Déroulement de la bataille

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Bataille d'Arras (21 Mai 1940)

Le , deux colonnes (nom de code Frankforce), composées de 58 Matilda Mark I, de 16 Matilda Mark II et de 14 chars légers Vickers MK VI, soutenus par 2 000 soldats avancèrent vers le sud d'Arras. Parmi les blindés britanniques, les chars Matilda II au blindage de 80mm contre lesquels l’infanterie allemande ne peut rien. Les colonnes progressèrent rapidement rencontrant peu de résistance et faisant des prisonniers.

Dans le journal de marche de 7e Panzerdivision Rommel écrit : "Même à faible distance, nos propres canons antichars ne sont pas assez efficaces contre les chars lourds des Anglais. Les fronts défensifs que nous avons formés sont percés par les ennemis, les pièces d’artillerie détruites par des tirs ou écrasées, la plupart des artilleurs abattus" (cité par Karl-Heinz Frieser, dans Le Mythe de la Guerre-éclair).

Toutefois, elles se heurtèrent très vite à de l'artillerie lourde (8,8 cm Flak et obusiers 10,5 cm leFH18) et à de l'infanterie. L'avancée britannique fut donc stoppée au prix de lourdes pertes chez les Allemands.

Les Allemands en profitèrent pour lancer une offensive sur Arras mais furent stoppés par des blindés français de la 3e division légère mécanisée. 60 chars français (SOMUA S35 et H39) attaquent plus à l’ouest vers Dainville. L’attaque est si violente que les lignes d’infanterie allemandes sont percées. A 16 heures, Rommel fait faire demi-tour à ses blindés pour venir en aide à ses fantassins. Les forces françaises firent prisonniers de guerre environ 400 soldats allemands et détruisirent un certain nombre de chars allemands. La riposte française fut si féroce que le commandant en chef de la 7e Panzerdivision, Rommel, estima qu'il avait été attaqué par 5 divisions françaises.

le 7e bataillon de Royal Tank Regiment attaque sur une mauvaise route et à Duisans, il engage le combat contre des chars français qu’il prend pour des Allemands. Des chars Somua français, eux, pensent avoir détruit un barrage de canons antichars allemands, il s’agit en fait d’artilleurs britanniques.

Ce n'est qu'avec le soutien aérien de la Luftwaffe et en utilisant des canons anti-aériens de 88mm en tir tendu que Rommel arriva à repousser les blindés français dans la soirée du 21 mai. Avec 300 interventions aériennes de Stukas, l’attaque est définitivement stoppée vers 20h30 à hauteur de Tilloy et Mercatel.

Conséquences

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Le succès de la contre-attaque française permit à l'armée française d'établir des lignes de défense à l'ouest de Dunkerque. Ainsi, les troupes allemandes arrêtèrent leur progression le 24 mai 1940 sur le fleuve Aa avant de progresser vers Dunkerque, ce qui permit de retarder leur Blitzkrieg de quelques jours.

Notes et références

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  1. La bataille d'Arras : 20-24 mai 1940, Marcel Dégardin, Souvenir Français Arras, 31 mai 2010
  2. 18 mai 1940 - La seconde guerre mondiale au jour le jour, consulté le 26 avril 2013

Articles connexes

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Bibliographie

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  • (en) Brian Bond : Britain, France and Belgium 1939 - 1940. (ISBN 0080377009)
  • (en) Nicholas Harman : Dunkirk; the necessary myth. (ISBN 034024299X)
  • (en) Taylor, A.J.P. et Mayer, S.L : A History Of World War Two. (ISBN 0706403991)
  • H. C. B. Rogers, « Arras, mai 1940 », Connaissance de l’histoire mensuel, Hachette, no 48,‎ , p. 46-51.